Meta aurait mis fin à une énorme campagne de propagande pro-russe

Meta aurait mis fin à une énorme campagne de propagande pro-russe

Meta aurait mis fin à une énorme campagne de propagande pro-russe

L’entreprise annonce avoir stoppé deux opérations de propagande, l’une russe, l’autre chinoise. L’opération russe serait « la plus importante du genre que nous ayons interrompue depuis le début de la guerre en Ukraine », selon Meta.

Elle aurait été poussée sur de nombreux canaux de communication, comme Facebook, Instagram, Telegram ou encore Twitter. Comment ? En étant déguisée via une soixantaine de sites soi-disant d’actualité et mimant des journaux connus comme Bild, The Guardian ou Der Spiegel.

Cette campagne, multilingue (français compris) diffusait des idées connues : Ukraine critiquée, sanctions européennes qui se retourneraient contre son émettrice, etc. Meta affirme même que les contenus de ces sites ont été amplifiés par les propres publications Facebook des ambassades russes en Europe et en Asie.

La campagne chinoise était de moindre envergure, mais s’est étalée pendant un an environ, ayant pris fin il y a deux semaines seulement. Elle visait les États-Unis et la République Tchèque. Dans le premier cas, elle ciblait les républicains comme les démocrates, voulant apparemment semer la discorde avec les élections de mi-mandat, le 8 novembre. 

En République Tchèque, il s’agissait de critiquer le gouvernement, son soutien à l’Ukraine et d’instiller la peur envers un éventuel conflit avec la Chine. Selon Meta, peu de personnes se seraient intéressées à ces publications, certaines les ayant même signalés.

Les informations récoltées, notamment sur les faux comptes créés, ont été transmises aux gouvernements, entreprises de sécurité et autres chercheurs.

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